La deuxième session de formation nationale, sur
le thème de « l’environnement institutionnel », a eu lieu à Ouarzazate du
25 au 28 octobre dernier avec la participation
de 23 acteurs associatifs dont 7 femmes. Ce deuxième module avait pour ambition
de voir comment les associations peuvent intervenir dans la production des
politiques et la gestion de la chose locale et de renforcer la communication
positive entre les acteurs sociaux et l’association.
Pour commencer, le formateur est
revenu sur les grands axes du module précédent sur le « projet associatif »
et, un tour de table a permis d’échanger sur les restitutions réalisées au sein
de chaque association. La formation a ensuite démarré en partant de
l’association dans sa relation sociale avec son territoire à travers les autres
acteurs locaux, les structures, les programmes. L’analyse de ce contexte local
a été complétée par le contexte régional puis national.
Des témoignages d’acteurs associatifs et communaux ont permis d’aborder des expériences liées à la réalisation de Plan Communal de Développement (PCD), mais également de la commission parité et égalité, le comité local de développement humain, etc. Ces expériences ont été enrichies par le formateur avec une comparaison de la charte communale actuelle et du projet de nouvelle charte en cours, ainsi que toute la méthodologie sur le processus de construction des PCD.
Sur le plan régional et national, la nouvelle loi sur la régionalisation et les articles de la constitution ont été décortiqués par rapport aux acteurs nationaux, les structures, leurs missions et rôles et à la participation et la concertation. Dans les travaux de groupe, ces deux derniers thèmes ont constitué le fil conducteur de cette formation « originale ».
Ce sont là des concepts qui défient ce projet « Démocratie participative » pour leur mise en pratique localement. Mais avec la participation et la volonté de tous les acteurs du projet, le défi est à notre portée !
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