Les
5 et 6 novembre 2016 à Rabat, dans le cadre du Projet Démocratie Participative,
s’est déroulé l’atelier « Le
partenariat entre associations et collectivités locales de France et du Maroc :
expériences, finalités et perspectives ». Environ 25 personnes y ont
assisté. Il a réuni 3 associations françaises, 6 communes marocaines, 13
associations marocaines et 2 représentants des collectivités Françaises.
Lors
de ces deux journées, 3 ateliers et 2 tables rondes ont eu lieu. Le programme
était dense, deux jours étaient certainement trop peu pour pouvoir traiter toutes les
questions soulevées. Après une introduction où les notions de partenariat et le
cadre de la coopération décentralisée ont été remis dans leur contexte, des
ateliers de groupes ont permis d’analyser les contraintes et les atouts pour
une coopération réussie ainsi que les clés de réussite pour un partenariat
et la valeur ajoutée de la coopération décentralisée.
L’après
midi a été dédiée à la première table ronde sur le thème « Des
partenariats réalisés ou à l'état de projet mobilisant des acteurs associatifs
et des élus ». Les associations françaises y ont présenté leurs
expériences en matière de coopération décentralisée. Un débat très riche d’enseignement
a ensuite été organisé puis des ateliers en petits groupes ont eu lieu afin d’analyser
les points faibles et point forts de ces expériences, les conditions et les
facteurs de réussites de ces partenariats ainsi que les contraintes et les moyens
de les lever.
La
journée du dimanche a commencé par une présentation de l'expérience en coopération décentralisée, du Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis. Suite à un débat sur cette expérience, les ateliers de groupe ont
débuté. Ils ont eu lieu par pôle et ont permis de mettre autour d’une même
table les différents acteurs de la coopération décentralisée (communes marocaines,
collectivités françaises et associations membres d’IDD France et d’IDD Maroc).
Des axes pour une future coopération ont été dégagés et chacun a pu exprimer
ses besoins mais aussi ses possibilités. Ces ateliers ont permis de préciser
les relations entre les différents acteurs et de poser les bases de futurs
partenariats.
Suite
à cela, la parole a été laissée aux représentants des communes marocaines afin
de lancer un débat sur société
civile/commune pour créer un climat de confiance puis un autre débat sur comment créer les conditions
de travail entre collectivités et associations pour créer un développement
démocratique dans les régions. Enfin, les participants se sont réunis afin de
formuler des recommandations suite aux ateliers.
Ces
ateliers ont permis de mettre autour d’une même table les différents acteurs de
la coopération décentralisée et ainsi les pousser à une réflexion commune afin
de mettre en œuvre des projets. Ces deux journées auront un impact très positif
sur les relations entre les associations et les communes, mais aussi sur celles
entre les communes des deux rives en leur ayant permis de se rencontrer et
ainsi de pouvoir échanger de manière constructive sur les nécessités et
objectifs de chaque acteur.